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georges bernanos - Page 2

  • George Orwell, un maître de lucidité...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un George Orwell, signé par Thomas Renaud. Journaliste et critique littéraire, Thomas Renaud, qui collabore à plusieurs de titres de presse, est déjà l'auteur, dans la même collection, d'un Georges Bernanos (Pardès, 2018).

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    " Né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde), George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, fut un infatigable militant. Socialiste authentique, il n'hésita pas à rompre avec la gauche officielle de son temps, aveuglée par sa fascination stalinienne. Son souci de la vie digne lui rendait tout aussi suspect un progressisme hors-sol, et il n'hésita pas à se définir lui-même comme un anarchiste tory. Des tranchées de Catalogne jusqu'aux bombardements de la capitale anglaise, il ne renonça jamais à prendre parti dans un monde en décomposition. Orwell fut surtout un contempteur acharné du totalitarisme. Ses deux plus grands succès, 1984 et La Ferme des animaux, sont là pour en témoigner. La tentation totalitaire était la grande question du siècle dernier, mais elle perdure dans le nôtre, considérablement amplifiée par le pouvoir immense qu’offre l'emprise numérique aux mains des tyrans de notre époque. Toutefois, si ces deux romans antitotalitaires méritent, plus que jamais et de toute urgence, d'être relus, ils ne doivent pas occulter la richesse d'une œuvre vaste, d'un journalisme de combat qui ne voulait rester étranger à rien de ce qui menaçait la dignité de l'homme. Ce «Qui suis-je?» George Orwell permet de décou- vrir la vie et l’œuvre d'un infatigable défenseur de ce qu'il nomma la common decency (notre «bon sens») face à la bureaucratie, aux machines, aux puissants. Maître de courage et de lucidité, resté fidèle, toute sa vie, à ce qu'il pensait être la vérité, Orwell meurt prématurément, à Londres, le 21 janvier 1950.« Le totalitarisme a aboli la liberté de pensée jusqu'à un point jamais connu à aucune époque antérieure. [...] L’État totalitaire s'efforce à tout prix de contrôler les pensées et les émotions de ses sujets au moins aussi complètement qu'il contrôle leurs actions. » "

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  • Tour d'horizon... (227)

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    Au sommaire cette semaine :

    - le dossier de la Fondation Identité et démocratie consacré aux empires et réalisé par Gérard Chaliand...

    Les Empires

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    - l'intervention de François Angelier aux Rencontres de Chaminadour, à Guéret, pour évoquer les figures de Jules Barbey d'Aurevilly, de Léon Bloy et de Georges Bernanos...

    François Angelier : Barbey, Bloy, Bernanos ou les belluaires de la fureur catholique

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  • La colère et la grâce...

    Les éditions du Seuil viennent de publier Georges Bernanos - La colère et la grâce, une biographie de l'auteur de Sous le soleil de Satan écrite par François Angelier. Producteur de l'émission « Mauvais genres » sur France Culture, il est déjà l'auteur d'une biographie de Bloy ou la fureur du juste (Seuil, 2015) et d'un Dictionnaire Jules Verne (Pygmalion, 2006).

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    " Georges Bernanos fut, de 1926 où il fit se lever le Soleil de Satan sur la France des années folles à l'ultime Dialogue des Carmélites en 1948, un romancier de la sainteté et de l'enfance autant qu'un écrivain de combat. De L'Action française à L'Intransigeant, il emboucha la presse comme une trompette de l'Apocalypse, et ses innombrables articles se confrontèrent sans répit à la ploutocratie démocratique et à la bien-pensance bourgeoise. Son engagement, mené seul au nom du Christ pauvre et de la vocation religieuse de la France de Jeanne d'Arc et de Péguy, le conduisit du tableau d'honneur des Camelots du roi aux rangs de la France libre. Véritable lanceur d'alertes politiques, il donna aussi l'assaut à l'Europe fasciste comme aux États-empires de la guerre froide et à leurs contingents d'hommes-machines. Monarchiste et catholique, nourri de Drumont et de Balzac, de Bloy et d'Hello, celui qui déclarait en 1935 : " le bon Dieu ne m'a pas mis une plume entre les mains pour rigoler ", a vécu sans filet ni garde-fou, dans la main de Dieu. Père d'une famille chimérique, accompagné d'une élite d'amis fervents, il mena, entre la Picardie, Majorque, la Provence et le Brésil, une vie d'errance et d'écriture, de clameurs et d'espérance. C'est cette vie que nous entreprenons de raconter. "

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  • Charles Péguy et Georges Bernanos...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°69, année 2020), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré à Charles Péguy et Georges Bernanos. La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

     
     

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    Au sommaire :

    Bernanos et Péguy. Vocation et saluts de la France (Thibaud Collin)

    Le socialisme de Péguy (Jean-Louis Prat)

    Mystique et politique chez Péguy. Entretien avec Alain de Benoist

    L’habitude, source du désespoir chez Charles Péguy (Matthieu Giroux)

    « Les cahiers de la Quinzaine » (Geraldi Leroy)

    Avec Jeannette. Bruno Dumont et Charles Péguy (Ludovic Maubreuil)

    Bibliographie Péguy, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Leur présence réelle. Témoignage (Rémi Soulié)

    La Libération n’a pas eu lieu (Richard Marcaire)

    Un « contemplatif en action ». Entretien avec Romain Debluë, Rémi Soulié

    Orwell, Bernanos : destins croisés (Thomas Renaud)

    La leçon espagnole de Bernanos (Michel Lhomme)

    Arthur Machen, une influence souterraine de Georges Bernanos ? (Juan Asensio)

    Bibliographie Bernanos, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Encadrés divers (Péguy – Bernanos)

    Varia
    Au cœur du capitalisme : la révolution de la société anonyme (Guillaume Travers)

    Habitat circumpolaire et tradition indo-européenne (Jean Haudry)

    L’exil d’Ovide et le nom secret de Rome (Felice Vinci)

    Denys Talon : un double imaginaire de Charles Maurras (Jean-Louis Prat)

    Actualité de la critique sociale de Raymond Ruyer (Jacques Carbou)

    Le Journal philosophique de Heidegger (Francis Moury)

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  • Qui était Georges Bernanos ?...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Georges Bernanos, signé par Thomas Renaud. Journaliste et critique littéraire, Thomas Renaud collabore à plusieurs de titres de presse.

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    Georges Bernanos (1888-1948): « Ceux que j'appelle ne seront évidemment pas nombreux. Ils ne changeront rien aux affaires de ce monde. Mais c'est pour eux, pour eux que je suis né. » (Les Grands Cimetières sous la lune.)

    Toujours lu, Georges Bernanos n’est ni oublié ni proscrit ni censuré : sa seule pièce, Dialogues des Carmélites (posthume, 1949), est régulièrement représentée, dans la version de l’opéra de Francis Poulenc. Ses deux plus célèbres romans, Sous le soleil de Satan (1926) et le Journal d’un curé de campagne (1936), sont étudiés en classe. Ces trois œuvres ont été portées à l’écran. Il fut, sa vie durant, un homme de combat : dans les rangs des Camelots du roi, sur le front pendant la Grande Guerre, dans sa dénonciation des puissances d’argent (La Grande Peur des bien-pensants, 1931) comme dans les duels de plume contre les « imbéciles » qu’il traquait impitoyablement. Chrétien fervent dans la lignée de Péguy et de Bloy, il n’hésite pas à s’opposer à l’Église lors qu’elle condamne l’Action française ou lors qu’elle bénit les charniers franquistes (Les Grands Cimetières sous la lune, 1938). Homme de l’enracinement, il ne cessa d’errer, jusqu’à s’exiler à Majorque, au Brésil, puis en Tunisie. Ce « Qui suis-je ? » Georges Bernanos invite à une rencontre avec l’un des écrivains les plus marquants du XXe siècle, à l’œuvre diverse, complexe et paradoxale. Au soir de sa vie, Bernanos affirmait ne plus écrire pour ses contemporains, mais pour leurs arrière-petits-fils. Nous y sommes. Il faut tendre attentivement l’oreille à ce qu’il a à nous dire sur la puissance du Mal, le risque de la Liberté et le secours de la Grâce.

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  • Bernanos l'antidote !...

    Le numéro 8 du mensuel L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut y trouver un dossier consacré à Bernanos, avec, notamment, des articles de Jérôme Besnard ("Le royaliste intégral") et de Philippe de Saint-Robert ("La vocation spirituelle de la France") et un entretien avec Sébastien Lapaque ("Brésil, terre promise"). Par ailleurs, on peut également y lire des entretiens avec Hubert Védrine ("Il faudrait neutraliser l'Ukraine") ou avec Julien Hervier et Maurizio Serra ("Drieu et D'Annunzio, deux dandies dans l'Europe en feu"), ainsi que les rubriques "L'époque", "Monde", "Reportages",  "Les essais" et "Culture"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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